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Les Gadjé à vélo

16 novembre 2011

A Rennes cette semaine ...

Semaine débat : Les Roms, une mosaïque de peuples


Quatre associations : l'arc en ciel, la Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les Gens du Voyage, l'Association Européenne de l'Education ainsi que la Maison de l'Europe de Rennes vous propose une semaine débat dédiée à la place des Roms dans nos sociétés.
Plusieurs manifestations vous sont proposées du mercredi 16 novembre au jeudi 26 novembre.
- Exposition " Les gens du voyage" réalisées par le MRAP au Centre d'Urbanisme Rue le Bastard à Rennes. 
>> L'inauguration aura lieu le Mercredi 16 novembre à 18h30.
- Conférence débat " Les ROMS, une mosaïque de peuples au coeur de l'Europe" avec Javier SAEZ, membre du Conseil de l'Europe et Martin OLIVERA, Coordinateur du pôle tsiganes et gens du voyage, Association Rues et cités.
>> Jeudi 17 Novembre à l'Espace Ouest-France, Rue du Pré Botté à Rennes à 18h30
- Ciné Rencontre "Liberté" de Tony GATLIF, projection suivie d'un débat avec le sociologue M. Pluchon et Joseph Le Priellec, administrateur FNASAT
>> Vendredi 18 Novembre, Cinéma Arvor, Rue d'Antrain à Rennes à 18h00
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2 novembre 2011

Article de rue89

TÉMOIGNAGE30/10/2011 à 17h31

Mon squat d'artistes était devenu un campement rom. Il a brûlé lundiPlus d'options de partage

Damien Roudeau
Reporter graphique

Le reporter Damien Roudeau a participé en 2008, à l'installation d'un squat d'artiste dans une cartonnerie désaffectée à Paris. Après leur expulsion, des Roms avaient investi le lieu, dévasté par un incendie mortel lundi soir. Récit.


Un enfant rom lors d'un rassemblement devant la mairie de Montreuil en août 2010 (Damien Roudeau/Les Yeux dans le monde)

« Nous avons été brûlés, mais nous ne fûmes pas consumés. [...]
Entre la braise et le hurlement, nous avons apprivoisé l'enfer.
Abolissant en nous le temps, nous avons redonné vie à nos ombres.
Plutôt que des crimes, nous nous souvenons de l'amour.
Et lorsque nous prenons une poignée de cendre fraîche,
nous voyons encore en elle le feu noir,
ou nous nous disons que nous pourrions le voir. »
Rajko Djurić (traduit par Marcel Courthiade dans « La Littérature des Rroms, Sintés et Kalés », Inaclo, 2007)

Un combustible

M1, M2, M3, M4, M5. Mardi matin, alors que les cendres fument encore, interdisant aux Roms l'accès aux vestiges de leurs maisons, je me répète ces sigles en boucle.

Je m'y enfouis pour chasser les images d'horreur et de désespoir. Les images qui se répètent de mois en mois, chaque fois plus atroces. Familles hébétées, cordons de policiers, enfants terrorisés, corps épuisés, colères rentrées.

M1, M2, M3, M4, M5. Vêtements, souvenirs, économies, médicaments, papiers. Tout est parti en fumée, le reste déblayé par les tracto-pelles.

Nous avions souligné les normes en fluo dans l'épaisse documentation : murs en M2, plancher en M4, plafond en M1. Cabine en M0 : incombustible...

Nous sommes en janvier 2008, et nous prenons les mesures pour entamer la construction d'une salle de projection dans le vaste hangar, investi avec divers collectifs d'artistes.

Après nous, la Cartonaria deviendra la Baraka

Nous aménageons une ancienne cartonnerie désaffectée, au 163, de la rue des Pyrénées, dans le XXe arrondissement de Paris : la Cartonaria 163 est née. Des décors se montent pour des spectacles de théâtre, d'arts de rue, de cabaret, des défilés de mode de jeunes créateurs... le hangar se remplit de cabines de tournage en bois de tailles diverses.

On y recrée, dans de grandes boîtes en contreplaqué, des appartements factices pour des clips. Dans deux ans, une centaine de Roms en construiront, au même endroit, de plus petites, de plus serrées. De mieux aménagées aussi. Trente cabanes en planches de palette, leurs maisons. La Cartonaria deviendra en novembre 2010 la Baraka.


Dessin de l'entrée du squat de la rue des Pyrénées (Damien Roudeau/Les Yeux dans le monde)

M1, M2, M3, M4, M5 : non inflammable, difficilement inflammable, moyennement inflammable, facilement inflammable, très facilement inflammable. Nous avions fait appel aux conseils avisés de Simon, étudiant en architecture, pour l'achat du matériel.

La commande était prête, Greg avait fait les comptes pour bâtir la salle de cinéma : cloisons en aggloméré prétraité contre le feu, pulvérisation de 42 litres de Cartoflam® sur carton à simple canelure, puis 28 litres de vernis transparent Decorflam®, 19 plaques de placo avec une couche de vernis Alphaflam® et Alphacoat® sur tous les supports.

Nous avions peur du feu. Gilles, qui avait ouvert le lieu, répétait souvent : « Si on s'enflamme pas, on fait vivre ce lieu jusqu'en 2015 ». La mairie du XXe nous tolérait, malgré les plaintes de quelques associations locales réclamant elles aussi un local « gratuit ».


Le monte-charge de la Cartonaria (Damien Roudeau/Les Yeux dans le monde)

M1. C'était l'obsession, la hantise, dans cette cartonnerie où s'organisaient des soirées, des expositions, des projections...

Le public était hétérogène, à l'image de la programmation : des voisins curieux, des étudiants, des associations du quartier, quelques professionnels du cinéma ou des arts vivants, des retraités, quelques élus locaux également, venant régulièrement par leur présence témoigner de leur soutien...

Des techniciens de la ville passaient amicalement, de façon informelle, pour donner des instructions de sécurisation. Le lieu est vaste, sa structure spatiale rappelant le découpage des activités de l'époque : la maison des directeurs, avec bureaux administratifs et bureaux d'études, est délaissée car insalubre.


Dans l'entrepôt de la Cartonaria, en janvier 2008 (Damien Roudeau/Les Yeux dans le monde)

Lors de la première soirée cinéma dans le hangar, nous projetons « Stella », le beau documentaire de Vanina Vignal sur la vie dans une baraque du bidonville rom de la plaine Saint-Denis, sous l'autoroute. Stella est présente, avec sa sœur, émues et rigolardes. Encore une belle nuit de fête à la Cartonnerie.

M2... c'était en tout cas l'objectif. Difficile de faire mieux, avec tout le matos des uns et des autres. Mais on pouvait au moins prévenir les accidents, se basant sur les normes BAES : deux extincteurs pour les feux d'origine électrique et un extincteur à eau pulvérisée.

Remplacés par les Roms chassés de Montreuil

Nous avons été expulsés par la police début 2009, quelques semaines après la validation des plans, alors que les travaux allaient commencer. Au prétexte que la maison de maître, attenante au hangar, menaçait de s'effondrer.

Des vigiles furent payés pour nous empêcher de réintégrer les lieux, et j'ai dû lâcher un backchich au gardien pour récupérer le matériel de notre collectif.


Vue depuis le hangar abritant les « barakas », quelques mois avant l'incendie (Damien Roudeau/Les Yeux dans le monde)

Les roms, expulsés de campements montreuillois en 2009, arrivent dans les lieux deux ans plus tard, en novembre 2010.

Ils occupent les salles de confection de matrices, la zone de production des pièces usinées, la zone de réception des marchandises et de départ des pièces manufacturées, l'espace de stockage, la cantine...

Les familles peuvent y vivre et trier le fruit de la biffe, une partie des 43 enfants du campement étant scolarisés dans les écoles alentours grâce au soutien du collectif La Baraka.

LA COLÈRE DE LA MAIRIE DU XXE

Dans un communiqué, la mairie du XXe a mis en cause le rôle des associations soutenant les Roms, rappelant qu'au début de l'occupation, elle avait les mis en garde devant les risques encourus par les familles dans ce lieu, « totalement inadapté à l'hébergement, dépourvu des conditions minimales d'hygiène et de sécurité ».

 

La mairie déplore par ailleurs que « certains sinistrés aient été encouragés à refuser des propositions de relogement par des associations qui, en guise de solution alternative, leur proposent de rejoindre d'autres lieux d'occupation illégaux ».

M3, ou comment limiter les dégâts. La mairie de Paris prononce l'expulsion des roms, effective depuis fin août 2011, afin de se couvrir juridiquement, mais tolère leur présence, ne pouvant trouver de solution pour permettre aux familles de passer l'hiver.

Les services de la ville raccordent même l'eau et l'électricité, validant ces travaux par des contrôles de la préfecture. La mairie du XXe n'offre aucune piste de solution, mais dénonce l'action du collectif qui a ouvert les portes et réclame un relogement durable.

Le cabinet de la maire refuse de considérer ces associations comme des interlocuteurs légitimes, les accusant de mettre en danger ces familles, bien que depuis un an elles aident activement aux traductions, aux démarches juridiques et administratives.

Bien que ces associations soient les seules, en ouvrant des lieux, à proposer une alternative concrète à la rue ou le retour forcé au pays.

M4 : il n'y aura finalement pas de vernis ignifugés dans la Baraka, mais des baraques en palettes et en planches de récupération, des meubles et des tapis arrachés au trottoir.

Une poignée de voisins, que la proximité des artistes bizarres et bohèmes échauffait déjà en 2008, ne supportent pas longtemps d'avoir de « vrais » bohémiens au seuil de leur porte.

« Et ils osent faire des enfants »

Des plaintes pour « bruit, nuisances et allers et venues » sont déposées, un petit syndicat de copropriétaires lance une pétition. Les insultes racistes commencent à fuser : « Et ils osent faire des enfants... » Les menaces aussi. C'est finalement une milice qui réglera la situation.

M5 enfin, car les esprits s'embrasent vite avec la peur et l'ignorance. Lundi 24 octobre 2011 vers 21 heures, alors que l'anniversaire d'un enfant du campement est célébré dans la cour, un adolescent entend du bruit sur le toit. Il pense d'abord à des pigeons.

Puis il voit des bouteilles enflammées tomber dans les poubelles à l'arrière du bâtiment. Des hommes cagoulés s'enfuient du sommet du hangar. Deux flammes immenses, soudaines et simultanées jaillissent à deux endroits du hangar, excluant tout accident électrique : les néons continuent d'ailleurs d'éclairer la propagation des flammes.


Sur les lieux du sinistre, ne restent que des cendres (Damien Roudeau/Les Yeux dans le monde)

M0. Incombustible. Le corps carbonisé d'un homme est retrouvé dans les décombres 24 heures après la fin de l'incendie. Il faudra encore une journée pour l'identifier, bien que sa disparition ait été annoncée par les familles dès les premières heures de l'évacuation.

Un homme est mort, coupable de pauvreté. Une mort atroce, une mort criminelle, une mort programmée : le statut transitoire que la France impose aux ressortissants roumains leur interdit l'accès à l'emploi et les condamne à la clandestinité.

Plusieurs campements de Roms sont partis en fumée cette année en Ile-de-France : à Orly en janvier et en avril, à Bobigny en février, à la Porte de la Villette en juillet, à Ivry-sur-Seine en février...

A Paris en octobre un homme est mort, il avait 55 ans, et travaillait comme rémouleur en Roumanie.

M0. Un combustible... Il s'appelait Ion Salagean.


Les vêtements qui ont pu être récupérés après l'incendie sont étendus dans la cour (Damien Roudeau/Les Yeux dans le monde)

22 juillet 2011

La persécution des voyageurs

Une Bédé, c'est des images, c'est du texte mais c'est surtout une histoire qui peut nous ouvrir les yeux, nous sensibiliser sur un sujet : ici, celui des tsiganes. A découvrir dans toutes les bonnes bibliothèques ;)

Tsiganes_16062008_212348 Tsiganes : 1940-1945, le camp de concentration de Montreuil-Bellay

Auteur : Kkrist MIRROR

Chez nous, à Montreuil-Bellay, près de Saumur, un camp de concentration administré par la police française a interné des gitans dans des conditions inimaginables. Pour réaliser cette BD document sur les « Tsiganes oubliés », le dessinateur Kkrist Mirror a rencontré de nombreux témoins encore vivants ainsi que des gens du voyage. Basé sur les travaux de l’historien de référence Jacques Sigot, ce récit rend un hommage à l’Abbé Jollec, cet homme qui s’est sacrifié pour la communauté tsigane. Profondément humaine, cette bande dessinée est un document exceptionnel à la fois sur la France mais également sur les nomades pendant la seconde guerre mondiale. À une époque où l’on parle de « devoir de mémoire », un album à faire découvrir au plus grand nombre.

Tsiganes_16062008_212345

21 juillet 2011

Le rêve s'achève ...

Les deux mois d'aventure se sont ecoulés tranquilement. Aujourd'hui nos esprits vagabondent dans ces merveilleux souvenirs.

A travers ce voyage, nous avons appris sur le plan humain, historique, politique, spirituel ... Notre vision du monde a changé mais aussi celle du sens de la vie.

Lors de ce périple, nous avons apprécié prendre le temps de découvrir cette europe si riche. Au fil du temps, pédaler était devenu un acte naturel, un besoin presque addictif. Chaque matin nous nous réveillions avec cette joie grandissante de découvrir de nouveaux horizons. Chaque jour nous étions émerveillées par la surprise que nous réservait le voyage : la rencontre, la douceur des fruits, la beauté des paysages, dormir à la belle étoile, partager un thé dans une famille de gitans, vivre chez l'habitant, vivre en pleine nature, pédaler au coté d'autres voyageurs, avoir la joie d'assister à un concert de musique de l'Est, rire aux éclats, déguster des plats délicieux, traverser des moments difficiles pour en ressortir plus fortes ...

Voyager à vélo c'est ressentir ce qu'est la liberté, oublier le temps, vivre au rythme de la nature, vivre en pleine nature, rencontrer l'autre,  se surpasser, vivre dans l'insouciance du jour à venir ... Cette aventure était accompagnée de jolies sensations. Très souvent dans ces moments : le temps s'est arrêté, et la magie s'installait ...

Chaque rencontre nous a apporté, nous a ému, nous a changé. "certains pensent qu'ils font un voyage, en fait c'est le voyage qui vous fait ou vous défait" Nicolas Bouvier.  N'oublions pas que notre identité se construit grâce aux autres et qu'elle est donc en perpétuelle changement. Merci à tous ces gens qui nous ont tant donné.

Un veritable voyage qui a pris tout son sens ! L'important n'est pas le terme du voyage mais le chemin que l'on prend. La route fut magnifique et nous a apporté de nouveaux yeux. 

Les gadjé continuent à rêver ...

Elodie

21 juillet 2011

Comment transmettre des odeurs, des sons, des émotions par des mots ?

Deux mois se sont écoulés, nous avons pédalé et pédalé, nous nous sommes créés notre propre rythme, notre propre rêve.

Voyager, c'est perdre ses repères et ses habitudes ; c'est se lever et partir ; c'est découvrir ; c'est s'étonner, s'extasier de chaque nouveauté ; et c'est penser, discuter, manger, boire et rire. RIRE, RIRE, RIRE !

Et puis c'est aussi rencontrer des gens, habitants ou voyageurs, et échanger des regards, des sourires, des mots. Partager un repas ou continuer la route ensemble, tout simplement.

C'est surtout une grande liberté dont on devient vite addict. Libre de se déplacer, libre de prendre son temps, libre enfin d'oublier le temps, d'oublier les frontières. LIBRE, LIBRE, LIBRE.

Alors évidemment, dès le retour, on pense au prochain départ. Peut-être ai-je trouvé ma façon de vivre ?

Et on pense à la famille, aux amis qui nous ont tant soutenus pendant l'aventure et on leur demande : prêts pour la suite ?!!

Parce qu'évidemment tout cela ne fait que commencer... To be continued !

Anne-Laure

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20 juillet 2011

La Roumanie en images

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La toile volante pour abriter nos rêves le temps de quelques nuits dans la nature... Jolies sensations

 

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Cristina, roumaine de 10 ans qui nous a accueillis chez elle, d'abord pour remplir nos bouteilles d'eau, puis pour un café, puis pour rire, jouer, danser...

 

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Vie de famille

 

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Vivre simplement

 

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Cristina à la guimbarde

 

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Pédaler le jour, le soir, la nuit... perdre la notion du temps, être heureux et s'envoler !

 

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Travailler aux champs

 

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Nous deux dans quelques dizaines d'années ;)

 

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Jongler avec le ptit dèj'

 

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Un hippocampe-charrette !!

 

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Avancer ensemble, internationalement : américainement, belgement et françaisement

 

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Rester quelques heures dans une famille roumaine

 

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Goûter les spécialités de chaque pays ...

 

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Côte à 8% : mouahahaha !!

 

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Découvrir de nouveaux muscles

 

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Culte orthodoxe

 

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Arrivée à la mer noire, en noir et blanc

 

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Lever du soleil sur la mer noire, 4h30 du matin, endormies sur la plage...

 

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Après 2 mois d'aventure, la joie d'avoir réalisé un rêve...

 

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Deux gadjé à vélo !! Youhou !!!!

 

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Puis repartir...

 

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Et être super bien accueillies par nos copines, au pays!

 

20 juillet 2011

Serbie, jivali !!!

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Arrivée en Serbie

 

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Transport écolo

 

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Crevaison hebdomadaire !!

 

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Jeunes serbes très accueillants

 

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Marché à Belgrade

 

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Art urbain

 

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Culture de rue, Belgrade

 

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Résultats d'examens

 

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Forêt d'immeubles

 

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Question mark ... tout au long du trajet

 

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Walk in Belgrade

 

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Bonheur sucré

 

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Au pays de Djoko

 

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Immeuble à Belgrade

 

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Expression libre

 

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Enfance gypsie

 

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La classe !

 

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Femme gypsie photographiée par un enfant

 

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Instant de vie, photographié par un enfant

 

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Bel accueil des gypsys :)

 

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Soirée serbe !

 

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Musiciens de toute une nuit

 

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Amitié franco-serbe

 

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Danube serbe

 

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Refaire le monde le temps d'un déjeuner

 

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Entrée dans les portes de fer, côté serbe

 

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Coucher de soleil asymétrique ;)

 

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Communauté cycliste

 

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Trublions !!

 

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Sang de voyageurs fous !!

 

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Fat Mowgli, The Monkey, Lost Breath/La taupe, Doigt dans le cul, Petit pois...

 

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Vélos au paradis

 

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Se baigner dans le danube

 

7 juillet 2011

Roumanie, dernier pays

En Roumanie !! Wouaw, sensations decuplees depuis ces derniers jours, tellement de choses se passent sans qu on realise que nous sommes bien dans la realite... des rencontres mervelleuses avec des gitans, des sourires, des echanges...

La Serbie est un pays remarquqble. Nous avons traverse les portes de fer, magnifiques. Nous avons perdu toute notion temporelle.

L accueil est de plus en plus chaleureux au rythme des coups de pedales vers l est... Magique !

Existent-ils des mots pour decrire ce que nous vivons ?

30 juin 2011

Les balkans

Nous revons de voyage et vivons dans un reve ...

Depuis quelques jours, nous sommes entrees dans les balkans. En Croatie, nous traversons une ville touchee par la guerre , Vukovar. Ici tout a ete detruit, progressivement la ville se reconstruit. Aujourd hui, il reste encore beaucoup de batiments en ruines. Dans cette ville, nous rencontrons Milovan qui nous accueille chaleureusement chez lui. Il nous parle de l histoire de son pays, de voyage ...

Quelques jous plus tard nous arrivons en Serbie. La vie y est differente, les routes sont parsemees de trous, l ecriture cyrilique apparait sur les panneaux, la precarite nous fait face... Pourtant plus on avance et plus les gens sont accueillants. Hier une jeune femme nous ouvre sa porte et nous offre un repas, elle veut comprendre pourquoi un tel voyage, quelques jours avant une femme nous offre un sac d abricots ... De rencontres en rencontres nous continuons notre route et en sortons toujours plus emues, plus enthousiates de continuer l aventure. 

Le bonheur n existe que lorsqu il est partage ...

26 juin 2011

premiere rencontre avec un Croate !

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